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Au Diable Vauvert.

Nouvelle écrite pour le concours Mots Passants. Thème, au Diable Vauvert. Non retenue. SANS ATTACHES. Jean-Charles sentait son cœur battre plus fort tandis qu'il remplissait fébrilement le sac de sport, un sac de sport Adidas bleu, de liasses de billets. Il transpirait. Ses doigts poissaient. D'un revers de la manche, il s'épongea le front. Il devait se donner un minimum de contenance... « Après tout, ce n'est pas un vol, pensa-t-il, ... C'est mon argent ! » Devant lui, le coffre-fort de l'entreprise était grand ouvert. Ils n'étaient que deux à en connaître la combinaison. Lui et monsieur Lepic, le comptable. M. Lepic était un homme gris au front dégarni et à la mine renfrognée. Il avait regardé Jean-Charles fixement à travers ses lunettes rondes de comptable lorsqu'il lui avait dit qu'il aurait besoin d'argent liquide. De beaucoup d'argent. Il avait avancé qu'il voulait récupérer une machine-outil d'une liquidation. C&

Vous voulez de mes nouvelles ?

Nouvelle produite pour le concours "Mots passants" 2010. Sujet : "Aux frais de la Princesse". Retoqué par le jury de pré-sélection qui préférait éviter les sujets trop "politiques". Ou qui a peut-être pris certains passages au premier degré ? Bien entendu, toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé... NOBLESSE OBLIGE. Nicolas ne payait jamais rien de sa poche. Il n'avait d'ailleurs jamais rien payé de sa poche. Plus qu'un principe, c'était une règle de vie. Issu d'une famille de vieille noblesse balkanique, déjà ruinée au moment de la guerre et de l'invasion rouge qui l'avait suivie, il devait sa survie à la stricte observance de cette règle : ne jamais rien payer... En tout cas, pas lorsqu'un autre pouvait le faire à sa place. Il vivait donc souvent « aux frais de la princesse » comme on dit. Il s'y était toujours tenu, et ça ne lui avait pas si mal réussi, il fallait bien l'admettre.

Vous voulez de mes nouvelles ?

Comme je l'avais dit quelques messages plus haut, je suis tout content d'avoir remporté le concours de nouvelles policières du 1er festival du polar de Clermont-Ferrand.  Aussi, avec l'aimable autorisation des organisateurs, je dévoile la chose. (ça ne changera pas la face de la littérature, mais ça flatte terriblement mon petit égo.) ^^ Ricochets Lundi. 7 heures. Comme d'habitude, ce matin-là, il marchait vers sa voiture, sans se presser, sa mallette à la main. Une lumière rasante filtrait à travers les nuages gris. La rue s'animait mollement. D'un doigt, il élargit le col rigide de sa chemise, trop serré par sa cravate. Son pas régulier l'amena à proximité de son véhicule, garé là, comme d'habitude. Il s'arrêta, et posa sa mallette. Il sortit son téléphone portable de la poche intérieure de sa veste et composa prestement le numéro de son domicile. Il ne réagit pas quand retentit la détonation qui assourdit tout le quartier. Puis, indifférent à