Zaïtchick's Blog

Mad Heidi est un petit film foutraque, parodie du genre super-héros : dans une Suisse à la botte d'un régime totalitaire où la production du fromage est un monopole d'État, les intolérants au lactose et les producteurs indépendants sont éliminés impitoyablement. Ainsi, Heidi perd son petit-ami et son grand-père, rebelles au régime, et elle est incarcérée afin d'être formée au jeux du cirque, mais elle s'évade et devient la super-héroïne que la Suisse attend avec tresses, jupe courte et edelweiss-shuriken pour se venger des fascistes. Avec Casper Van Dien en dictateur et Alice Lucy en héroïne survoltée. Tous les genres (blaxploitation, super-héros, guerre, horreur, gore, films woke - si, c'est un genre...) sont passés à la moulinette suisse pour donner cette petite péloche très amusante. A voir en dégustant une portion d'emmental. Retrouvez mes dessins d'actu sur le site Blagues & dessins

Comment je suis devenu super-héros est un film de Douglas Attal, tiré d'un roman de Gérald Bronner. La preuve que les super-héros sont mainstream, même la France s'y met, avec un bon métro de retard. Le film est sorti directement sur Netflix en 2020 pour cause de pandémie. Dans un Paris où des personnes sont dotées aléatoirement de super-pouvoirs, certaines d'entre-elles disparaissent. Peu de temps après, se développe un trafic de substances qui permettent à leurs utilisateurs d'acquérir brièvement des super-pouvoirs comme la pyrokinésie, ce qui n'est pas sans provoquer quelques dommages collatéraux. Un inspecteur de police (Pio Marmaï), lié à des super-héros qui ont raccroché, mène l'enquête mais doit faire équipe avec une nouvelle recrue (Vilma Pons). Ils ne peuvent pas se supporter mais, qu'on se rassure, ils deviendront super-potes à la fin... C'est un peu comme si on croisait le récit super-héroïque avec PJ ou Central nuit, on obtient un résultat q

Un Monde Fou fou fou est une comédie américaine de Stanley Kramer sortie en 1963. Le pitch, une poignée d'automobilistes assistent à l'agonie d'un vieux truand victime d'un accident de la route. Il leur révèle l'emplacement d'un énorme magot caché dans le parc national de Santa Rosa sous un grand W. Aveuglés par la cupidité, les témoins se lancent dans une course folle en voiture ou en avion afin de s'emparer du trésor sans se douter qu'ils sont surveillés par le capitaine de police Culpepper (Spencer Tracy), déterminé à clore sa carrière sur un grand coup. Le film dure 2h39, avec entracte, pourtant le rythme alerte permet de le suivre sans s'ennuyer un seul instant, les cascades et les vedettes se succèdent : on retrouve Terry Thomas, Peter Falk, Mickey Rooney mais aussi des caméos (déjà !) de Jerry Lewis, Buster Keaton, des trois Stooges... comme si les producteurs avaient voulu faire participer tout ce qu'Hollywood comptait de comédiens dans l

Hellraiser. tiré d'un roman de Clive Barker, ce récit raconte comment un damné, après être entré en contact avec les forces démoniaques grâce à une sorte de Rubik's cube infernal, tente de revenir sur Terre en absorbant la substance des mortels pour reprendre consistance... Le film est devenu un classique du cinéma horrifique grâce aux démons, les cénobites, adeptes du sado-masochisme extrême. Vu à sa sortie, même si les effets spéciaux ont un peu vieilli, surtout les effets optiques, le film conserve une certaine efficacité et une ambiance oprressante. Retrouvez mes dessins d'actu sur le site Blagues & dessins

Sorti en 1995, le film Tank Girl est une adaptation du comics australien éponyme qui met en scène une punkette rebelle opposée à un conglomérat fasciste détenteur du monopole de l'eau dans un monde où il fait soif. Une bonne série B bien foutraque avec Malcom McDowell dans un rôle de méchant... sauf que le film a coûté cher et n'a pas rapporté suffisamment pour qu'on envisage une suite. On se consolera en regardant les clips de Gorillaz. Retrouvez mes dessins d'actu sur le site Blagues & dessins

Le Retour des morts vivants a été réalisé en 1985 par Dan O'Bannon (le scénariste d'Alien). Les employés d'une morgue libèrent par maladresse un produit qui réveille les macchabés des environs... ça tombe bien, la morgue jouxte un cimetière et les morts vivants ont les crocs. Une bande de punks qui passait par là tente d'éviter de terminer en casse-croute. Conçu comme une suite non-officielle au fameux la Nuit des morts-vivants de George Romero auquel il fait référence, le film se veut à la fois un récit d'épouvante et une comédie d'humour noir, les zombis, une fois qu'ils ont dévoré le cerveau des ambulanciers appelés sur place, utilisent leur radio pour qu'on envoie des renforts. Le design des zombis a été conçu par Bill Stout qui les a caractérisé : le Tar Man qui fond ou Trash, la zombi-punk aux cheveux rouge qui constitue l'attraction du film, exhibant ses formes pour attirer ses victimes... La fin suggère que le remède, même radical, peut être

Découvert dans Junior, le récit la Planète des malédictions de Victor Mora (sc.) et Carlos Gimenez (des.), issu de la série Dany Futuro, m'avait vivement impressionné. Dany et Iris accompagnent le professeur Dosian pour enquêter sur une série de catastrophes qui frappent la planète Canada Again, exterminant faune et flore : Le dessinateur utilise l'itération afin de reproduire l'effet de corps désintégrés par un souffle atomique. A bord du vaisseau qui les transporte, Dany et Iris assistent impuissants à l'agonie d'une malheureuse jeune femme évacuée dans l'espace avec les déchets. Les changements de plans renforcent l'effet produit par l'horreur de la situation qui se lit dans le regard désespéré de la victime. Coup de théâtre, c'est Batman l'assassin, avec la complicité du Fantôme, aux ordres d'un mystérieux professeur barbu. Pourrait-on encore se permettre aujourd'hui d'emprunter les oripaux de super-héros copyrightés pou

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Vient de paraître Galaxies-Mercury #53 avec une couverture de Lohran et tout plein de nouvelles et d'articles qui déplairont à Bifrost notamment un article sur V for Vendetta (comic & film) de mézigue et un article sur Bibi Fricotin par Jean-Pierre Fontana, sans oublier la revue de six mois de cinéma SFF par Jean-Pierre Andrevon. On peut le commander ici : https://galaxies-sf.com/editorial.php?id_revue=57 #zaitchickblog

Temps mort est un téléfilm de Jean-Jacques Lagrange d'après une nouvelle de George Langelaan (1968, 65 minutes, Noir & Blanc). Qu'est-ce qu'un film sinon du temps qu'on a emprisonné ? source photo : http://fantastique96.rssing.com/chan-6181223/all_p80.html © INA Langelaan est un romancier britannique. Il a été agent secret pour le compte des alliés pendant la dernière guerre. Son expérience l'inspire et il écrit des récits d' espionnage mais il touche aussi à la science-fiction. On lui doit La Mouche , l'histoire d'un malheureux savant expérimentant la téléportation qui échange sa tête avec celle d'une mouche ! La nouvelle a été portée deux fois à l'écran et même au théâtre sous la forme d'une comédie musicale mise en scène par David Cronenberg  ! Langelaan se situe dans la mouvance du réalisme fantastique , un courant intellectuel inspiré par Jacques Bergier et Louis Pauwells autour de leur livre, Le Matin des