Le gars qu'on croise et qu'on ne regarde pas.


Passer inaperçu est un avantage lorsqu'on est un assassin...
Le Poinçonneur des Lilas de Serge Gainsbourg est l'une de mes chansons préférées.

Par contre, je n'étais pas fan des dérapages de l'Homme à tête de Chou sur les plateaux de télévision : lorsqu'il faisait grossièrement du plat à Whitney Houston devant un Drucker mis-amusé, mi-gêné ("Do you want to fuck with me ? What ? It's a joke !" - sacré Serge...)
ou quand il insultait Catherine Ringer parce qu'elle avait tourné dans des films pornos
("Z'êtes une sal..., vous vous êtes fait bais... par la caméra" - re-sacré Serge !)
Lui, quand il tournait le clip Inceste de Citron avec sa fille, c'était de l'art, bien sûr. Nullement de la provocation.
Pierre Desproges disait : "j'aimais Serge Gainsbourg, de son vivant."
Moi, je ne l'ai connu qu'après.

Il ne doit pas être si mauvais puisque mon pote François l'aime bien. 
Donc, je dédie ce dessin à mon pote François.

Et à tous ceux qui aimaient Gainsbourg avant Gainsbard.

Commentaires

  1. Il me fait beaucoup penser à Mack The Knife (Mackie-Le-Surineur) de " L'Opéra De Quat'Sous ", ton Gainsbourg.
    Un comble pour le brûleur de billet de 500 balles !

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  2. C’est tout le problème, il semble qu’il y ai plus d’archives Gainsbare que d’archives de son vivant.
    C’est donc cette image triste et déplorable qui risque de rester.
    Excellent dessin sinon ( On est là pour parler de dessin, non ? ;-)

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  3. De beaux dessins, oui ...et toutes ces sortes de choses..!

    Exemple : " M Le Maudit " et "L'Opéra De Quat'sous" sont des oeuvres à la fois contemporaines et emblématiques d'une Allemagne au bord du chaos (ou de l'ordre sévère, c’est au choix) National "Socialiste".
    Or, n'oublions pas que l'anté Gainsbard est un juif né justement dans cette période, ce dont il aura souffert …mais comme beaucoup d’autres, bien entendu.

    C’est aussi l’Auteur d’un album concept (autant que cocasse) sur l’épineuse question (comme un casque à pointe), « Rock Around The Bunker » (1975) including « Nazi Rock » et « SS In Uruguay » (j’adore ce dernier !).

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  4. D'abord, je suis content, car ce blog vient de dépasser sa 2000e visite. Ce n'est peut-être qu'un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup. ^^ Donc, merci à ceux qui me rendent visite et merci à ceux qui me laisse un petit commentaire.

    @ Oro (qui nous vient du forum Buzzcomics) : c'est une très belle complainte. C'est marrant, mais il me semble que la première fois que je l'ai entendue, elle était chantée en russe...

    @Odkin (qui nous vient du forum Pimpf) : Desproges critiquait sévèrement les producteurs qui invitaient Gainsbourg car ils savaient pertinemment qu'il ferait du scandale et que c'était un moyen de faire parler de leur émission. Avec Catherine Ringer, il avait vraiment passé les bornes. "Je suis de tout cœur avec cette jeune femme agressée par un alcoolique sur un plateau de télévision dans l'indifférence générale" avait déclaré l'humoriste (je cite de mémoire) lequel jouait aussi de la provocation mais dans un registre très différent. En fait, on le sentait déçu de voir un artiste talentueux comme Gainsbourg se comporter aussi mal.

    Enfin, on est là pour parler dessin, comme tu l'as si bien dit, donc merci pour le compliment. :)

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  5. Merci pour ce supplément d'informations Oro.
    Petite précision, le titre alternatif de M le Maudit était Les Assassins Sont Parmi Nous... Tout un programme (de gouvernement) !

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  6. « L’Opéra De Quat’Sous » (Die Dreigroschenoper) compte parmi les œuvres cosmopolites par excellence.
    Berthold Brecht & Kurt Weill ont adapté en 1930 à leur manière (si caractéristique) une pièce anglaise (déjà musicale) créée 200 ans plus tôt : « l’Opéra Des Gueux » (The Beggar’s Opera) de John Gay, elle-même parodie - pour ne pas dire moquerie - de l’Opera Seria/sérieux (à l’italienne donc) du temps, notamment ceux de Monsieur Handel (Haendel), ce bouillant saxon (parfois encombrant) qui venait tout juste de se faire naturaliser outre-Manche.

    On sait aussi que Georg W. Pabst a tourné dans la foulée 2 versions cinéma (une « originale » et une française, comme c’était alors la coutume) de l’œuvre de ses prestigieux compatriotes bientôt en partance (à peine forcée) pour les Etats-Unis où d’ailleurs, les Jazzmen emmenés par Louis Armstrong n’attendront guère pour transformer ce « Moritat von Mackie Messer » en « Mack The Knife » .

    Alors, une version en russe (patrie des ancêtres de Lucien Ginzburg), pourquoi pas ?

    Je suis preneur, ZAIT.

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  7. Autant que je me rappelle, j'ai dû entendre cet air dans une adaptation télévisée russe du roman d'Ilf et Petrov, Les Douze Chaises, qui racontait la traque par deux escrocs à travers la Russie bolchévique de douze chaises à l'intérieur desquelles était caché un magot.

    Les deux crapules étaient jouées par Andrei Mironov et Anatoly Papanov (la voix du loup dans le cartoon "Attends un peu"/ ну рагадй), deux vedettes de l'époque de Brejnev.
    http://www.veoh.com/collection/sovietmovies/watch/v1345267SSBGK3Tj

    Il y avait des passages chantés et il me semble bien avoir entendu cette chanson. Maintenant, c'était à la télé russe et je ne suivais que d'un œil, je peux me tromper, néanmoins, lorsque j'ai entendu plus tard cette mélodie dans une promo sur France Inter, il m'a semblé reconnaître l'air.

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  8. Ce morceau est quand même devenu un " standard " (pour ne pas dire une "scie") dans son genre. Mais l'Oeuvre intégrale reste un "Must"...dans la langue de Goethe, bien sûr.

    A part ça, c'est bien vrai qu'on découvre toutes sortes de choses sur ce Blog.

    Spasiba (c'est comme ça ?), mon Russcoff !

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